Interview Hélène LEDOUX
Hélène LEDOUX (Candidate PRG à la candidature législatives 1er circonscription) persiste et signe. Partie 1
C’est avec pugnacité que cette Radicale de Gauche se bat pour avoir l’investiture sur la 1ère circonscription de l’Eure face à Jean-Louis DEBRE. Politiquement née dans une galaxie politique masculine en constante mutation, elle croit en sa bonne étoile, même si elle avoue que cette galaxie prend parfois la forme d’un trou noir ou d’une nébuleuse. Mais dans le Big-bang elle espère et travaille à se faire une place.
Elle a pour substrat théorique un ensemble de principes républicains forts. L’humanisme, la tolérance, la laïcité, le solidarisme, l’Europe qui sont autant de points cardinaux et radicaux qui la conduisent à être une digne héritière d’un radicalisme historique au centre centre gauche.
Son engagement dans la bataille législative sur la première circonscription est le résultat « d’un besoin vital de renouvellement » d’après elle « on ne se bat pas avec autant d’énergie lorsque l’on est élu depuis plusieurs mandats sur sa circonscription ». Elle souhaite s’engager pour une députation à plein temps : « On ne peut pas prétendre être Maire d’une ville comme Evreux, Président de l’Assemblée Nationale, et en même temps assurer sa députation honorablement ».
A la question sur ses rapports avec Franck MARTIN Président du PRG de l’Eure, Vice-président du Conseil Général et Maire de Louviers, elle répond sans détour qu’elle connaît « bel et bien des difficultés avec ce dernier » mais elle se refuse le droit et l’accès à tout ce que la politique a de mauvais en son sein et préfère se concentrer sur les choses importantes comme « se battre avec l’énergie positive, de l’ambition pour les Euroises et Eurois plutôt qu’avec de l’ambition personnelle démesurée ».
En ce qui concerne ses ambitions elle se dit, pour l’instant, uniquement affairée à sa candidature sur la première circonscription. Quant à l’élection Présidentielle qui arrive, elle n’a pas arrêté de choix sur son candidat et ce pour deux raisons :
1- Le PRG au niveau national n’a pas encore réglé la question d’une candidature en interne pour la présidentielle.
2- Seuls les programmes sont arrêtés, les candidats quant à eux ne sont pas tous encore désignés. Choisir un candidat aujourd’hui reviendrait à donner à un programme ambitieux pour la France un candidat par défaut, ce serait, pour elle, comme décider de faire une longue route sinueuse et difficile de montagne avec une voiture sans permis avec comme seule certitude justement celle de n’en avoir aucune sur l’arrivée au bout du chemin.
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